Peu importe votre emplacement, sachez que vous pouvez cultiver des légumes sans aller vous procurer des graines. Ceci se révèle assez pratique pendant cette période. Avec la multiplication végétative, certaines espèces végétales peuvent uniquement se reproduire avec des fragments. Comment faire pousser des légumes à la maison ? Découvrez les astuces au travers de cet article !
Plan de l'article
- Munissez-vous des planches pour circuler le potager
- Optez pour l’engrais vert
- Arrêtez la montaison des salades
- Offrez de l’ortie pour avoir de gros légumes
- Choisissez des courges plus vigoureuses
- L’ail
- Utilisez des méthodes naturelles pour lutter contre les maladies des légumes
- Utilisez des techniques de paillage pour garder votre potager en bonne santé
Munissez-vous des planches pour circuler le potager
Pour semer, arroser, récolter et désherber, vous passez le long des rangs. Dans le but de circuler sans tasser la terre, les planches sont beaucoup importantes. Parce que le poids du jardinier se répartit. Instaurez-les avant les semis. La terre demeure humide sous les planches. Cela représente un refuge pour les limaces que vous délogerez aisément. Pour la période hivernale, vous devez ranger les planches au moment de travailler la terre. Pendant cette période hivernale, l’humidité les rend glissantes, sauf si vous les rainurez à la scie avant de les utiliser.
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Optez pour l’engrais vert
Lorsque des pois et des haricots vous restent, vous devez les semer entre le mois de mars et de septembre en ligne rapprochés (20 centimètres). Ainsi, vous traitez les légumes tout comme un engrais vert. Tout en les broyant jeunes ou en les entourant. Cette solution se révèle idéale pour tenter un semis tardif. Lorsque les gelées sont précoces, ce sera un engrais vert. Dans le cas contraire, vous pouvez récolter en arrière-saison.
Arrêtez la montaison des salades
Au moment où les salades commenceront à monter à fleur et que le temps pour les consommer vous manque, vous devez entailler de moitié le collet avec un couteau. La partie entre la racine et la tige. Cette opération va ralentir le flux de sève dans la tige. Vous allez gagner une semaine environ. Dans le cas contraire, veillez à couper les salades à ras. Certains bouquets vont repousser depuis les douches qui sont en terre et sur un rang. Mis à part ceci, vous aurez de quoi cueillir certaines bonnes récoltes.
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Offrez de l’ortie pour avoir de gros légumes
Avant de repiquer des légumes feuilles (choux, fenouils), pensez à déposer une grosse poignée d’orties au fond du trou. Tout en se décomposant, les tiges procurent de l’azote dont les légumes profiteront. Sélectionnez les tiges sans graines et veillez à les hacher au sécateur afin qu’elles se décomposent vite.
Choisissez des courges plus vigoureuses
Au cas où vous laisserez courir à même le sol des tiges de courges coureuses : piotimarron, potiron, voir pouvez enterrer un nœud tous les 1,50 m. Il s’agit d’une partie de la tige d’où sort une feuille. Il y a des racines supplémentaires qui s’y formeront, qui alimentent la plante d’où une vigueur accrue du plant. Par conséquent, il y a les meilleures récoltes.
L’ail
Vous devez séparer les gousses de tête d’ails et planter entre 2 cm et 5 cm de profondeur dans un pot avec de la terre. Notez bien que le bout pointu doit virer vers le haut. Veillez à rajouter un peu de terreau par-dessus puis arrosez une fois chaque semaine.
Après des semaines, les tiges se pousseront. Lorsque ces dernières atteignent 20 cm de hauteur, vous devez les couper. Tout en laissant 3 cm afin qu’elles puissent repousser. N’oubliez pas de garder la partie qui ressemble à un oignon.
Utilisez des méthodes naturelles pour lutter contre les maladies des légumes
La santé de vos légumes est primordiale pour obtenir une récolte abondante et de qualité. Plutôt que d’utiliser des produits chimiques, optez pour des méthodes naturelles afin de lutter contre les maladies qui peuvent affecter vos plantations.
Il faut bien préparer votre sol avant la plantation. Un sol riche en matière organique favorisera la croissance saine des légumes et renforcera leur résistance aux maladies. Vous pouvez incorporer du compost ou du fumier décomposé dans le sol pour améliorer sa structure et sa fertilité.
Privilégiez la rotation des cultures. Évitez de replanter les mêmes légumes au même endroit chaque année, car cela favorise l’apparition de maladies spécifiques à certaines espèces. En alternant les cultures, vous limitez la propagation des agents pathogènes et maintenez un équilibre naturel dans votre jardin.
Certaines plantations ont aussi le pouvoir d’éloigner naturellement les insectes nuisibles et ainsi éviter la propagation des maladies qu’ils peuvent transmettre. Par exemple, planter de la ciboulette à côté de vos plants de tomates peut repousser les pucerons grâce à son odeur forte.
En cas d’apparition suspecte sur vos plants (taches sur les feuilles, moisissures…), il faut agir rapidement pour empêcher une éventuelle contamination généralisée. Dans ce cas-là, vous pouvez utiliser quelques remèdes naturels comme l’extrait fermenté d’ortie qui agit comme un puissant activateur immunitaire pour les plantations. Vous pouvez aussi réaliser des infusions de plantain, de prêle ou d’ail qui ont des propriétés antifongiques.
Veillez à maintenir une bonne hygiène dans votre jardin. Éliminez régulièrement les feuilles mortes ou malades pour éviter la propagation des spores fongiques et autres agents pathogènes. Nettoyez aussi vos outils de jardinage après chaque utilisation afin d’éviter la contamination croisée entre les différents plants.
En utilisant ces méthodes naturelles pour lutter contre les maladies des légumes, vous favorisez un écosystème sain et équilibré dans votre potager tout en préservant l’environnement. Vos récoltes seront non seulement délicieuses mais aussi exemptes de résidus chimiques nocifs pour votre santé.
Utilisez des techniques de paillage pour garder votre potager en bonne santé
Une autre astuce essentielle pour garder votre potager en bonne santé est d’utiliser des techniques de paillage. Le paillage consiste à recouvrir le sol autour de vos plantations avec une couche protectrice, ce qui présente de nombreux avantages.
Le paillis aide à retenir l’humidité dans le sol en réduisant l’évaporation. Cela signifie que vous n’aurez pas besoin d’arroser aussi fréquemment, économisant ainsi du temps et de l’eau précieuse. Cela crée un environnement plus stable pour les racines des légumes, évitant les variations brusques de température et protégeant contre la formation de croûtes superficielles.
Le paillage joue aussi un rôle crucial dans la prévention des mauvaises herbes. En créant une barrière physique entre les graines de mauvaises herbes et la lumière du soleil, le paillis limite leur croissance et réduit la concurrence avec vos plantations.
En plus de ces avantages, le paillage contribue à améliorer la structure du sol en favorisant l’activité des vers de terre et d’autres organismes bénéfiques. Il permet également de réduire l’érosion du sol, en protégeant sa surface des intempéries.
Pour pailler votre potager, vous pouvez utiliser une variété de matériaux organiques, tels que des feuilles mortes, des tontes de gazon, de la paille ou des écorces d’arbres. Veillez à appliquer une couche d’environ 5 à 10 cm d’épaisseur et à la maintenir régulièrement pour optimiser ses effets.
En utilisant des techniques de paillage, vous pouvez améliorer considérablement la santé et la productivité de votre potager, tout en réduisant les efforts d’entretien. Alors n’hésitez pas à essayer cette méthode simple et efficace !